sortie le 19 avril 2025

VIRGInie graux
Virginie GRAUX
Institutrice primaire en Belgique et référente dans le pôle Inclusion du territoire de Charleroi.
Son parcours professionnel est marqué par une quête incessante de formation et de remise en question.
Au fil de sa carrière, Virginie a explorer des domaines fascinants comme la mémorisation, les élèves à besoins spécifiques, les neurosciences, et les outils de la pensée visuelle, notamment le sketchnoting et la carte mentale.
En 2020, un nouveau chapitre s’est ouvert dans sa carrière : elle est devenue indépendante complémentaire. Son objectif ? Créer des outils sur mesure pour les élèves à besoins spécifiques et partager sa passion pour la pensée visuelle avec ses collègues enseignants. C’est ainsi qu’est née sa page dédiée, un espace où elle met en lumière ses créations, et un groupe où elle partage des ressources et des outils.
La pensée visuelle est au cœur de sa démarche pédagogique. Selon elle, la pensée visuelle révolutionne la manière dont les élèves interagissent avec l’information. Grâce aux outils visuels comme les cartes mentales, le sketchnoting et les pictogrammes, Virginie GRAUX s’efforce d’offrir à ses élèves une approche intuitive et engageante pour mémoriser et comprendre des concepts parfois complexes. Chaque jour, elle s’émerveille par les transformations que cette méthode opère dans l’apprentissage de ses élèves, et elle est impatiente de continuer à explorer de nouvelles voies pour les accompagner dans leur parcours.”
« Cela a l’air sympa, les pictos, la façon d’organiser l’information, de synthétiser (…) tout doucement, de fil en aiguille, je me suis formé et je l’ai intégré dans ma classe (…) pour vérifier la compréhension avec des pictos, de la shématisation. »
« Le vendredi après-midi est devenu un temps d’initiation au sketchnoting et les élèves ont adoré ! »
« Cela m’a permis d’avoir un réel plaisir (en classe) et de partager ce plaisir avec eux. »
« Avec les outils de la pensée visuelle, ce qui est génial, c’est que tu touches tous les profils. »
« Certains enfants ont retrouvé un accès à l’information ce qui leur a permis, à la maison, de montrer cela. »
« En réunion de parents, j’explique l’intérêt de ces outils-là et je leur montre les effets par rapport à la mémorisation »
« Au départ, mes collègues se sont demandés ce que je faisais. »
« En créant un support de présentation pour mes collègues, j’ai pu les contaminer tout doucement. »
« C’est une manière de synthétiser qui est tellement forte, je trouve, pour mémoriser, qu’on ne peut pas passer à côté. Tu es dans la réflexion, tu dois comprendre, tu dois synthétiser, réfléchir, aller chercher une image, une idée clé, principale, c’est hyper riche quand tu penses à toute la démarche mentale qu’il y a derrière. »
« Au départ, je travaille sur les évocations, sur ce qui se passe dans la tête, (…) et ensuite de les mettre sur papier. Je les accompagne, je le fais avec eux. On pourrait parler d’enseignement explicite. Je vais mettre le haut-parleur sur ma pensée. (…) cela doit toujours être une représentation qui vient d’eux. »
« L’objectif c’est de ne pas les enfermer dans un seul outil. C’est de leur montrer différentes façons de faire et qu’ils s’approprient l’outil qui leur convient le mieux.»
« Souvent, on part de synthèse linéaire, de texte brut, L’intérêt, quand on a écrit cette théorie, c’est d’aller y mettre de la couleur, de synthétiser l’information, d’aller la présenter autrement, et là il y a vraiment un travail de compréhension, de voir si l’info est claie. Là tu donnes, pour moi, des outils différents. » « Quand ils seront plus grands, ils vont peut-être pouvoir mieux adapter »
« Quand tu reprends en global cette synthèse visuelle, c’est beaucoup plus facile pour retrouver l’information, c’est tout de suite, ton œil est attiré par ce picto, et tu te souviens, cette info je l’avais mise là. Dans un texte, il y a tellement d’éléments, que c’est pas toujours évident de récupérer l’info. »
« En Belgique, la carte mentale, elle est connue, mais pour le reste, je trouve que c’est plus compliqué. »
« Les neurosciences viennent appuyer sur ce double codage, cette importance d’allier le mode verbal avec le mode visuel ; Alors si tu amènes en plus du kinesthésique, alors-là, c’est tout bénef. Je pense qu’on est en pleine mouvance, tout est en train d’évoluer mais à son rythme. »
« Dans la CUA, conception universelle des apprentissages, pour gérer l’hétérogénéité, la pensée visuelle a toute sa place, (…) c’est vraiment chouette) »
« Je ne suis ni pour, ni contre l’IA. Pour moi, la créativité restera toujours humaine malgré tout. Quand tu demandes quelque chose à l’IA, il faut être assez bon sur ce que tu demandes. »
« (un conseil pour ce qui veulent s’initier) Ne pas se lancer tête baissée, se former un minimum. … et puis il y a plein de choses que je fais intuitivement mais de se demander, est-ce que je le fais au bon moment et suffisamment ? »

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Rendez-vous samedi prochain !

Connaissez-vous le jeu des “Récréations visuelles ?”
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